Monsieur le Premier ministre, les feuilles se ramassent à la pelle. Je ne parle pas de l’automne et des feuilles mortes, mais bien des feuilles d’impôts que reçoivent les Français et qui préparent l’hiver économique de la France, une sorte de glaciation fatale. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe UMP. - Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Faute de procéder aux nécessaires baisses de dépenses, vous continuez d’augmenter les impôts des ménages. Dès votre arrivée aux manettes, vous avez ouvert le robinet de la dépense : embauches dans la fonction publique, cadeaux catégoriels non financés. Et maintenant, les Français trinquent : baisse du plafond du quotient familial pour 1,3 million de foyers, suppression des réductions d’impôts pour enfants scolarisés à 5 millions de ménages, fiscalisation des avantages familiaux. Vous vous en prenez systématiquement aux familles. Le Président de la République parle de pause, alors que l’année 2014 sera encore plus douloureuse d’un point de vue fiscal. Mais où vit-il ?
En tant que maire de Chartres, je peux témoigner qu’il est possible de développer sa ville sans augmenter les impôts. Ce pacte de stabilité fiscale sera au coeur des engagements de notre famille politique. Il est vrai que les députés socialistes de Paris et de bon nombre de villes de France ne peuvent pas en dire autant.
Comme vous anticipez déjà votre défaite aux élections locales,