On parle beaucoup de la violence qui sévit dans d’autres territoires, mais peu des Antilles. Sur le terrain pourtant, élus, policiers et gendarmes, éducateurs et travailleurs sociaux ne cèdent pas et font honneur à leur mission en engageant un travail immense pour juguler des phénomènes de violences.
Une mobilisation majeure de l’État est indispensable, car la Guadeloupe et la Martinique ont aussi droit à la protection de l’État. Des réponses concrètes, immédiates et durables, sont attendues par nos populations. Nous avons besoin de l’engagement, ici et maintenant, d’une vraie politique, préventive et répressive, globale, de lutte contre ces phénomènes violents de société qui touchent prioritairement nos jeunes, surarmés – et telle est la question.
C’est pourquoi nous déposerons – avec votre appui, nous n’en doutons pas – une demande de commission d’enquête sur la question du trafic des armes à feu aux Antilles.