Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 17 septembre 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Violences en guadeloupe et en martinique

Manuel Valls, ministre de l’intérieur :

La situation dans les Antilles, vous avez raison, est malheureusement, depuis bien longtemps, des plus difficiles. Je me rendrai dans quelques semaines en Martinique, en Guadeloupe et à Saint-Martin, où la situation est difficile et où le trafic de drogue cause des ravages.

Depuis la fin juin 2013, un plan d’action conçu par Victorin Lurel est mis en oeuvre en Martinique et en Guadeloupe. Les forces de l’ordre se sont réorganisées pour occuper davantage le terrain : il faut aller encore plus en profondeur. Le Premier ministre l’a annoncé à l’occasion de son déplacement, des renforts d’effectifs ont été programmés pour la Martinique comme pour la Guadeloupe. Une zone de sécurité prioritaire est mise en place sur les cinq quartiers de Fort-de-France ainsi qu’à Pointe-à-Pitre et aux Abymes.

Il faut toujours progresser, identifier les difficultés, améliorer le travail fourni. Une mission gendarmerie-police va faire un certain nombre de propositions.

La question spécifique des armes à feu, avec des campagnes citoyennes, mérite un engagement du Parlement, comme vous le proposez, mais aussi du Gouvernement. La Guadeloupe, la Martinique et de manière générale les Outre-mer ne peuvent pas être oubliés, ne peuvent pas passer au second plan de l’actualité : leur situation appelle l’attention du Gouvernement et de l’État. Monsieur le député, nous nous rencontrerons avant même mon déplacement : vous pouvez compter sur notre engagement pour assurer la sécurité et l’ordre dans vos territoires.

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