Je souhaite rebondir sur ce que vient de dire Mme Massonneau, en soulignant deux points.
Pour la première fois – je l’avais quant à moi demandé lorsque j’étais étudiant en 1995 –, les temps de rapport au travail durant la formation sont pris en compte : temps d’apprentissage, temps de stage. Je ne suis pas peu fier que cette dimension soit partie intégrante de la réforme.
En second lieu, je suis d’accord sur le fait qu’il est tout aussi important de réfléchir à la mise à contribution des employeurs, de stagiaires en particulier, personne ne pouvant se défausser de sa responsabilité. Cette question pourrait être mise à l’étude dans le cadre de la discussion prochaine de la proposition de loi sur les stages, afin d’examiner s’il est possible de faire un pas de plus.
Je pense qu’il convient d’accepter d’ores et déjà l’avancée proposée aujourd’hui et de renvoyer la question soulevée par Mme Massonneau au débat qu’a évoqué Mme Khirouni.