À ce stade du débat, plutôt que de lire le texte que j’avais préparé, je voudrais faire une intervention très personnelle. Je trouve, madame la ministre, que cet article est très positif et qu’il constitue une avancée, même si l’on peut aller encore plus loin.
Je voudrais vous faire part d’une situation personnelle. Ma première fille, qui se trouve d’ailleurs dans les tribunes ce soir, est handicapée. Lorsqu’il est devenu nécessaire de la prendre en charge de façon plus importante et de lui faire suivre une rééducation, ce qui nous obligeait de venir de Compiègne jusqu’à la porte de Versailles à Paris, ma femme a dû arrêter de travailler pour l’aider. Nous l’avons complètement prise en charge, mais ma femme, depuis cette époque, ne travaille plus et n’a plus jamais retravaillé. Elle s’est toujours occupée de notre fille.