La raison de cet avantage est connue et assumée depuis très longtemps par à peu près tous les gouvernements. Il s'agit moins d'une aide à une catégorie professionnelle qu'à un secteur économique, celui de la presse écrite. On voit bien que si cet avantage était supprimé, les salariés qui en bénéficient seraient fondés à en demander la compensation aux entreprises qui les emploient, lesquelles se trouvent dans une situation très délicate à l'heure actuelle. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'État consent, sous forme d'aides publiques, des financements de plus en plus importants.
Nous le constatons dans nos circonscriptions et au niveau national, la presse joue un rôle essentiel dans la circulation des idées et dans le débat politique.
Nous sommes intimement liés à la presse écrite, oserai-je dire, tant nous avons besoin d'elle pour véhiculer nos opinions. La presse contribue au débat d'idées, et la démocratie française n'est pas la pire qui soit ; la presse y joue son rôle, et c'est la raison pour laquelle le Gouvernement émet un avis défavorable.