Je voudrais ajouter deux choses à ce qui vient d'être dit. Tout d'abord, si l'opposition était perfide, elle vous laisserez persévérer dans l'erreur sans vous le dire. Car l'UMP n'a pas à expliquer les erreurs du Gouvernement. Désormais, tous les mois sur les feuilles de paye, puis dans quelque temps sur les feuilles d'impôt, vos turpitudes apparaîtront de manière explicite sans que nous ayons rien à ajouter. Si nous étions perfides, nous n'attirerions pas l'attention des socialistes sur le fait qu'il n'est pas une permanence, une entreprise que nous visitons où l'on ne nous parle uniquement de cela.
Ensuite, nous qui sommes des parlementaires frontaliers proches de l'Allemagne, de l'Italie, de la Suisse ou de l'Espagne, nous subissons de plein fouet le choc de la compétitivité. Et nous regardons parfois ce qui se passe dans le pays voisin.
Je n'ai pas d'éléments de comparaison, mais nous sommes sans doute le dernier pays d'Europe dans lequel travailler plus n'est pas possible, quand ce n'est pas interdit. Nous regardons fonctionner ces autres pays frontaliers et nous nous apercevons qu'ils obtiennent de meilleurs résultats économiques.