Tout ce qui se passait en France et en Europe était de la faute de Nicolas Sarkozy et, au mois de juillet, vous avez passé l'essentiel de votre temps à démonter le travail de la majorité précédente.
Ce n'est pas à moi de vous contester ce droit : le peuple français vous en a donné les moyens. En revanche, vous me permettrez de contester ce que vous faites. Vous dites qu'il n'y a pas matière à s'indigner mais, étant fils d'ouvrier, je constate que les ouvriers sont les premiers pénalisés par votre politique. Permettez-moi de m'indigner de voir un gouvernement de gauche, qui passe son temps à répéter des slogans tels que : « l'impôt à 75 % pour les millionnaires », frapper dans le même temps le revenu des plus pauvres. Je l'ai dit au mois de juillet, je vous le répète. C'est quotidiennement que nous avons connaissance de tels exemples, et vous ne pouvez pas l'ignorer.
Deuxièmement, ce que vous faites est un crime contre la raison économique. Vous dites que cette mesure n'était pas financée, mais les mesures que vous venez de prendre, les emplois-jeunes que vous inventez, les fonctionnaires en plus, la retraite à 60 ans, toutes ces mesures sont-elles financées ?