Monsieur Lellouche, vous avez raison : il s'agit d'un débat de la campagne électorale, mais de 2007, et non de 2012 !
En tout cas, nous avons ce débat ici depuis l'été 2007, lorsque vous avez voté cette mesure. Déjà à l'époque, alors que nous n'étions pas dans la même situation de crise, nous vous disions que les avantages que vous accordiez aux heures supplémentaires n'étaient ni bons ni justes à un moment où le chômage était encore beaucoup trop fort dans notre pays. Les moyens d'action publique auraient dû être orientés – c'était toute notre argumentation – non pas simplement vers le pouvoir s'achat, mais vers la lutte contre le chômage. Voilà toute la différence entre votre raisonnement et le nôtre ! La crise arrivant, et alors que des rapports parlementaires avaient montré l'effet néfaste que cette mesure pouvait avoir sur l'emploi, on aurait pu penser que vous seriez revenus sur cette disposition : or vous n'y êtes pas revenus. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI.)