L’objectif du budget 2014 est de le ramener à 3,6 %, puis, à la fin du quinquennat, à 1,7 %. Cet effort, nous le faisons pour redonner à la France ses marges de manoeuvre et sa totale souveraineté par rapport aux marchés financiers. Mais nous le faisons sans casser la reprise de la croissance. Vous y faites allusion et vous avez raison : non seulement les chiffres du second trimestre sont positifs mais les derniers indicateurs de l’INSEE sont là pour prouver que la reprise de la croissance est en marche. Ce n’est surtout pas le moment de faiblir et de renoncer
Il y a près d’un an, après le rapport Gallois, j’ai présenté le pacte pour la compétitivité, la croissance et l’emploi, ainsi que le crédit d’impôt, l’organisation en filières, la réforme de la formation professionnelle, la banque publique d’investissement, le soutien aux PME : tout cela est en marche et doit se poursuivre. Cet effort, mesdames et messieurs les députés de la majorité, je vous invite à l’amplifier dans le budget 2014. C’est essentiel.