Il ne s’agit pas d’une petite gare de triage, vous le savez bien, monsieur le député, mais d’un élément central de l’organisation du fret ferroviaire, rassemblant 250 000 wagons, 48 voies de triage et 300 cheminots. Je suis au regret de souligner que l’évolution que vous préconisez aurait pour conséquence un report modal du fret, en particulier de matières dangereuses, sur la route, ce qui créerait un risque d’accident majeur. Pour autant, il existe des interrogations et des inquiétudes. Le code de l’urbanisme lui-même prévoit des périmètres de sécurité. Nous avons mis en place des dispositifs opposables relatifs à l’analyse des risques, au suivi des wagons et à l’organisation opérationnelle. Une nouvelle étude de sécurité me sera remise dans quelques semaines. Elle nous permettra, en concertation avec les élus locaux, d’apporter des réponses sur le terrain.