Il n’est donc pas acceptable de baisser les bras, même lorsqu’un plan de licenciement prévoit une rétribution sparadrap pour les salariés privés de leur emploi. Un licenciement est un traumatisme. Ce n’est pas parce que l’on est licencié avec une prime que l’on retrouve un emploi, et certains d’ailleurs n’en retrouvent jamais. Souvent, les sites qui ferment définitivement deviennent des friches industrielles. C’est pourquoi il faut absolument transmettre le flambeau de l’activité avant que les sites industriels ne ferment pour toujours. Car, comme le dit mon collègue et ami Guillaume Bachelay, la bataille contre la désindustrialisation n’est pas un sujet de colloque !
Nous avons décidé de rebondir plutôt que de subir ; d’agir plutôt que de gémir. Nous devons lutter contre la désindustrialisation de notre pays, car il n’est pas de grand pays sans industrie. Nous nous battrons pour sauver nos industries, même si ce texte dépasse ce seul domaine puisqu’il concerne de fait l’ensemble des activités économiques.
Certes, nous aurions pu, comme certains de nos prédécesseurs, rester les bras ballants…