Monsieur Taugourdeau, je dois dire, pour aller au bout de ma pensée, que votre intervention et votre raisonnement me laissent perplexe. J’ai eu du mal à suivre les méandres de votre raisonnement. Plus fondamentalement, je ne comprends pas très bien pourquoi vous êtes ici aujourd’hui : vous nous avez expliqué, tout au long de cette intervention, que ce texte, comme d’autres, ne résoudrait rien, qu’il ne servait à rien de lancer des initiatives puisque l’État ne fonctionnait pas et que rien ne marchait dans ce pays, avant comme aujourd’hui. Par conséquent, je me permets de vous demander pourquoi vous allez devant les électeurs, pourquoi vous faites de la politique si vous ne croyez pas à la politique, à l’action publique. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Je me pose une deuxième question : je sais bien évidemment que vous êtes chef d’entreprise, mais je me demande si vous avez déjà vu un site fermé, si vous avez déjà été confronté comme élu à une telle situation. Il me semble que non d’après ce que vous avez dit. Vous me donnez l’impression de vivre dans un monde de rêve où ces drames industriels et humains, ces drames pour les territoires, ne se produisent pas. Vous avez l’air d’y être complètement extérieur.