Vous nous parlez toujours de liberté d’entreprendre, du droit de propriété, etc. Mais, monsieur Furst, savez-vous quand s’arrête la liberté ? Elle s’arrête quand un patron qui gagne de l’argent décide de fermer de gros sites industriels, faisant mourir complètement des régions, parfois simplement pour gagner quelques points en bourse ! Il s’agit de grands groupes, pas du petit boucher ou du petit boulanger du coin : c’est de cela qu’on parle. Là, monsieur, la liberté doit s’arrêter. Elle doit être du côté des salariés qui sont les victimes de ces quelques points supplémentaires.
Vous êtes vous-même, monsieur Furst, victime, dans votre secteur, de la perte de la taxe professionnelle, de la perte partielle de la taxe sur le foncier non bâti, et de la perte de la taxe sur les salaires. Quand même, vous devriez savoir que toutes ces réformes n’ont pas rapporté beaucoup d’emplois !
Je voudrais bien pouvoir faire le bilan des emplois que vous avez contribué à créer, et le comparer à ceux qui ont disparu sur votre territoire, et pas seulement dans votre commune.