Notre choix, c’est celui de lutter contre les stratégies de certains groupes qui préfèrent abandonner un site viable – cela a été évoqué par François Brottes – plutôt que de permettre à un autre entrepreneur, donc à un potentiel concurrent, de porter un nouveau projet industriel. Notre choix, c’est celui de remettre l’économie au service du développement des territoires, et des hommes et des femmes qui y vivent.
Quant à l’intérêt de cette motion de renvoi, nous pouvons, en l’espèce, difficilement le comprendre, étant donné l’ambiance sereine qui a prévalu lors de nos discussions et la faiblesse de l’offensive que vous avez portée contre ce texte au moment des travaux de commission.
Vous aviez l’occasion de vous exprimer en commission en présence du ministre de l’économie Pierre Moscovici, qui a tenu à assister aux débats – alors que rien ne l’y obligeait. Vous auriez pu interpeller la majorité en faisant des propositions. Si vous n’avez pas utilisé l’intégralité de votre temps de parole, c’est que vous n’aviez sans doute rien à proposer !
Chers collègues, nombre de territoires subissent des fermetures de sites. Oui, avec ce texte, nous sommes fiers de dire que l’État est aux côtés des salariés, des territoires, et des entrepreneurs qui prennent des risques. Il est inacceptable de laisser fermer sans réagir les entreprises viables. Il est inacceptable de laisser détruire des emplois, appauvrir les territoires, disparaître des savoirs-faire.