M. Rocard lui-même, à l’époque, disait que ce n’était possible, et il est clair que, sur ce point précis, il avait raison. Nous avons ensuite évité les réformes de structure en interne, qu’il s’agisse des départements ou des régions, nous avons mené une politique généreuse d’avantages sociaux ; enfin, nous avons chassé le capital des Français à l’étranger, notamment du fait de l’ISF, de cette fiscalité sur le patrimoine devenue une véritable incitation à fuir dans une économie devenue ouverte.
Monsieur le ministre, en 1995, en 2005-2006, et cela continue, la France est exportatrice nette en stock devant les États-Unis, leader mondial de l’épargne : nous allons investir en Roumanie, en Bulgarie, en Pologne, en Chine alors que nous n’investissons plus dans notre pays. Il n’est qu’à regarder la courbe des investissements, notamment depuis l’an 2000 : il n’y a pas d’investissement.