Le déficit existe : c'est la conséquence de la crise. Si l'on vous avait écoutés, ce déficit serait bien plus important, puisque vous aviez vous-mêmes proposé des dépenses de relance qui auraient aggravé les déficits de l'État.
Soyons tous d'accord sur la réduction des déficits, mais de quelle manière ? Vous auriez pu vous inspirer du rapport de la Cour des comptes, présidée par l'un des vôtres, Didier Migaud. La Cour des comptes proposait une fiscalité reposant sur des bases très larges – TVA ou CSG : c'est ce que nous avions commencé à faire avec la TVA anti-délocalisations – et, pour l'essentiel, une réduction des dépenses. Vous ne suivez en aucun cas les recommandations de la Cour des comptes, qui datent pourtant de juillet dernier.
Vous nous dites que vous réduirez les déficits en faisant payer les riches. C'est tout à fait faux ! Vous le savez très bien ; les Français le savent et l'ont compris depuis longtemps ! Sur la simple question de l'impôt sur le revenu, le journal Le Monde a été très clair : « Impôts, tout le monde va payer ». Je vous renvoie à un tableau très intéressant…