Il reste beaucoup à faire !
Malgré toute la subtilité de notre débat, il faut se souvenir du titre du texte : ce n’est plus le même. Nous ne débattons plus de la proposition de loi relative à l’élection des conseillers de Paris, enregistrée à à la présidence de l’Assemblée le 13 juin et validée par le décret du 14 juin, mais de la proposition de loi fixant le nombre et la répartition des sièges de conseiller de Paris, déposée en catastrophe par le sénateur Sueur et enregistrée à la présidence du Sénat le 12 juillet.
Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? La raison, c’est que le 12 juillet, nous avons atteint le paroxysme de l’incompétence parlementaire. Je le dis sans juger qui que ce soit ni pointer personne du doigt, mais c’est un fait, dû peut-être à votre mépris de la représentation nationale, monsieur le rapporteur.