Comme l’amendement no 920 , qui vient d’être adopté, l’amendement no 943 , que j’ai évoqué tout à l’heure dans le cadre du débat sur les personnes vieillissantes, vise à mieux prendre en compte la question des femmes victimes de violences. Nous ouvrons la possibilité de leur attribuer un logement sans attendre l’ordonnance de non-conciliation, dans les cas de divorce contentieux. Nous améliorons également les dispositifs relais et les moyens de sortir plus facilement de l’hébergement d’urgence.
Parce que tout n’est pas du ressort de la loi, nous travaillons aussi à la signature de conventions entre des lieux d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences et des bailleurs HLM qui mettent une partie de leurs logements à la disposition de ces personnes. Elles ont besoin d’être relogées rapidement, notamment pour pouvoir accueillir leurs enfants. Parmi les réponses que nous pouvons apporter aux personnes victimes de violences, au-delà du travail que le Gouvernement mène sur la prévention, qui est essentielle, la question du logement est centrale, puisqu’on sait que c’est le maintien dans le même logement qui met la femme en situation de plus grande vulnérabilité. L’engagement du Gouvernement, sur ce dossier, concerne tous les champs importants, y compris celui du logement, et je voulais le signaler.