Dans ces circonstances graves, il importe que la représentation nationale soit éclairée. C’est pourquoi je m’engage à continuer à vous informer dans les prochains jours sur l’évolution de la situation, dans le respect des équilibres institutionnels découlant de notre Constitution. En toute hypothèse, la décision ultime ne pourra être prise par le Président de la République que lorsque sera constituée la coalition, seule à même de créer les conditions d’une action.
Face à la barbarie, la passivité ne peut pas être une option. Pas pour la France en tout cas. Ne pas réagir, c’est laisser Bachar al-Assad poursuivre ses atrocités, encourager la prolifération et l’emploi d’armes de destruction massive, abandonner la Syrie et la région tout entière au chaos et céder aux menaces – je dis bien, aux menaces.