Voix singulière, forte et indépendante ; or la France est seule aujourd’hui, isolée comme elle ne l’a jamais été, spectatrice de ce qui se passera le 9 septembre à Washington.
Monsieur le Premier ministre, nous avons posé deux préalables à toute intervention de la France. Notre position est dictée par le long cours de la politique étrangère de la France. Le Président de la République n’a pas reçu mandat de s’affranchir du cadre des Nations unies. Si d’aventure il venait à prendre cette lourde responsabilité, les députés de l’UMP ne le soutiendraient pas.