Ce dossier, plus que tout autre, nous impose une exigence d’unité nationale et de responsabilité. Tel est l’état d’esprit qui permettra de rassurer les Français, qui mesurent la complexité du dossier syrien et nous font part de leurs doutes et de leurs craintes. Peut-être aussi ne savent-ils pas encore combien ce qui s’est passé le 21 août est porteur d’insécurité pour eux-mêmes. L’unité nationale est donc importante et doit être recherchée, non pas une unité aveugle, indiscutable et autoritaire, mais une unité construite dans le dialogue et dans le respect de la diversité des courants qui fondent notre héritage républicain, une unité construite sur le socle de nos valeurs communes, les valeurs nationales de la France, nation originale porteuse d’une vision singulière des affaires du monde vieille de plusieurs décennies.