Intervention de André Chassaigne

Séance en hémicycle du 4 septembre 2013 à 16h00
Déclaration du gouvernement sur la situation en syrie et débat sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

C’est en cela que s’exprime notre solidarité avec le peuple syrien. La prudence que nous préconisons n’est pas synonyme d’inaction. Il faut réagir et apporter une solution au drame vécu par le peuple syrien, qui a eu le courage de se lever contre le régime dictatorial de Bachar al-Assad

Notre « responsabilité de protéger les populations civiles », notre solidarité envers le peuple syrien doit d’abord se traduire par un renforcement significatif de l’aide humanitaire. Une telle action, qui relève de l’urgence, doit elle-même être prolongée par la recherche d’une solution politique, qui suppose un engagement plus volontariste de notre diplomatie. La France doit ainsi peser de tout son poids diplomatique et symbolique pour obtenir la réunion d’un sommet réunissant les belligérants et les principales puissances impliquées, afin de mettre fin à l’escalade de l’horreur.

Pour conclure, je le dis et le redis avec gravité : ne cédons pas à la tentation de la guerre et de l’aventure militaire ! Empruntons la voie politique qui, aussi étroite et difficile fût-elle, reste la meilleure qui soit pour le peuple syrien et la sécurité internationale. C’est aussi la voie la plus digne pour notre pays, qui en sortirait grandi.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion