Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, je voudrais d’abord remercier les orateurs de tous les groupes et les présidentes des commissions, que j’ai écoutés attentivement. Comme je m’y suis engagé, le Gouvernement est à votre disposition pour vous informer autant que nécessaire et en temps réel, soit à travers les travaux de vos commissions, soit à Matignon, soit ici dans l’hémicycle, en organisant autant de débats qu’il le faudra.
Nous avons aujourd’hui assisté à un moment important.
Je voudrais dire au président Jacob qu’on ne peut pas s’éloigner de la responsabilité qui est la nôtre en cherchant – même si je sais que la situation est difficile et que nos concitoyens sont inquiets – une forme d’échappatoire qui reviendrait à renvoyer à d’autres la responsabilité de la France. Je le dis également à M. Borloo, qui a dit : « M. Poutine attend des preuves ! ». Comme si lui-même ne voulait pas les croire, ces preuves !