Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 4 septembre 2013 à 16h00
Déclaration du gouvernement sur la situation en syrie et débat sur cette déclaration

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

Je crois qu’il faut partir de ce constat. Lundi, nous avons donné suffisamment de preuves, d’informations, qui sont chaque jour plus nombreuses, et que le ministre de la défense vient à l’instant de repréciser. Monsieur le président Bruno Le Roux, vous avez eu raison de rappeler que la France, grâce à ses services, a ses propres moyens d’enquêtes, de recherche, d’informations. À cet égard, Mme la présidente de la commission de la défense a eu raison de remercier les services des renseignements extérieurs et ceux du ministère de la défense. Monsieur le président Le Roux, vous rappeliez que, lorsque certains affirmaient qu’il y avait des armes de destruction massive en Irak et que cela justifiait une intervention au nom de l’intérêt majeur de la paix, c’étaient les mêmes services qui avaient tenu informés le Président Chirac et nous-mêmes. Nous avions la conviction que ces informations étaient vraies. C’est l’une des raisons pour laquelle nous n’avons pas voulu nous engager dans une fuite en avant en suivant George Bush et que nous avons, nous, sans état d’âme et sans hésitation, soutenu la position du Président Chirac. (« Très bien ! » et applaudissements sur les bancs des groupes SRC et sur plusieurs bancs du groupe écologiste).

Monsieur Jacob, vous avez rappelé d’autres moments importants, et notamment l’intervention en Libye. Nous n’avons pas hésité à considérer que l’engagement du Président Sarkozy était juste, même si l’on peut toujours discuter des conséquences de cette intervention et de la maîtrise du processus qui a suivi…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion