Jean-Yves Le Drian, Laurent Fabius et Manuel Valls, qui participent, comme moi, à tous les conseils de défense, savent très bien que lorsque le Président de la République a été alerté, pas seulement par nos services, qui sont bien informés, il est vrai, mais aussi par l’appel au secours du président légitime du Mali, le président Traoré, les forces extrémistes djihadistes étaient aux portes de Bamako et que c’était une question d’heures. Si un coup d’arrêt n’était pas porté à l’avancée de ces forces, alors c’est tout le Mali qui était aux mains des extrémistes.