Ensuite, le Parlement est informé et débat, et si c’est nécessaire, au-delà de quatre mois, il se prononce par un vote. C’est exactement ce qui s’est passé pour le Mali
Mais allons plus loin – j’irai jusqu’au bout. On me dit qu’il y a eu des précédents. En réalité, il y a eu un précédent : je m’en souviens, j’étais présent. Le Président François Mitterrand, au moment de la guerre du Golfe, a demandé à l’Assemblée nationale de se prononcer, par l’intermédiaire de son Premier ministre, Michel Rocard. Ce jour-là, le débat n’a pas tourné à un affrontement de politique intérieure ; le sentiment des intérêts supérieurs de la nation imposait d’agir et la quasi-totalité de la représentation nationale s’est retrouvée sur cet objectif. J’en appelle, mesdames et messieurs les députés, au rassemblement de la représentation nationale !