Vous essayez de nous faire payer vos propres turpitudes : nous proposer un amendement qui coûterait 5 milliards d'euros alors que vous nous avez laissé un déficit et une dette considérables, c'est exagéré, c'est même assez gonflé !
L'effort que nous faisons, nous l'assumons, parce qu'il faut le faire, monsieur Morin, non pour créer de la récession dans ce pays, mais parce que nous pensons que le désendettement est un facteur de compétitivité et de relance de la croissance.
Nous menons notre politique, qui n'est pas la vôtre, et notre politique s'inspire d'un concept qui a été étranger à vos vues pendant cinq ans, la justice ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)