À l'usine d'Amiens-Nord, ces investissements n'ont pas été faits et le dialogue social n'a pas abouti, ce qui relève de la responsabilité des partenaires sociaux. Vous dites que je n'ai pas fait pression ! Mais j'ai rencontré à de multiples reprises la direction et les syndicats pour tenir ce discours. J'ai fait exactement ce que vous décrivez ! C'est même pour pouvoir continuer de tenir ce rôle que je suis toujours demeuré très prudent dans mes prises de position publiques : j'ai défendu l'emploi, j'ai invité les gens à s'exprimer, je n'ai jamais condamné qui que ce soit. Certes, je me suis placé aux côtés des salariés, car je crois normal de me placer auprès de mes concitoyens ; j'ai demandé à la direction de reprendre le dialogue social, de renoncer à des plans de licenciement, de consentir les investissements nécessaires. Les deux voeux, je le rappelle, ont été votés à l'unanimité : il ne s'agissait donc pas d'une position partisane, mais d'une volonté partagée de défendre les emplois et l'activité économique amiénoise.