En écoutant les interviews que vous-même et Jean-François Vasseur, vice-président de la communauté d'agglomération, chargé du développement économique, avez données après cette rencontre, je me suis demandé si vous aviez bien assisté à la même réunion : vos approches paraissent pour le moins différentes. Vous avez semblé réservé sur la personnalité de M. Taylor, ce que chacun ici comprendra parfaitement ; c'est la culture américaine, on en pense ce qu'on veut, vous l'avez dit vous-même. Mais vous avez aussi ressenti une méfiance, une incompréhension ; vous n'aviez pas entendu de réponses à vos questions. En revanche, M. Vasseur avait vu quelqu'un qui connaissait l'entreprise, qui l'avait visitée, qui avait des propositions, et d'ailleurs qui ne demandait pas d'argent. Il semblait avoir des projets précis, et même un projet de partenariat avec l'université de Picardie – ce n'est pas l'ancien président que vous êtes qui le regrettera. On a l'impression que vous n'avez jamais cru à cette reprise : est-elle justifiée ? Qu'est-ce qui a fait naître ces inquiétudes ?