Les pathologies les plus coûteuses pour la sécurité sociale, à savoir les maladies psychiques et les pathologies dégénératives, sont liées à l'environnement au sens large : les pollutions pour les maladies dégénératives, ou le délitement du lien social pour les maladies psychiques. Or nous manquons d'instruments d'évaluation de l'impact de ces facteurs environnementaux – par exemple les pesticides, les particules fines, les perturbateurs endocriniens, etc. Seuls de tels outils nous permettraient pourtant d'agir sur les causes de ces maladies via la prévention et de réduire le coût de la protection sociale à moyen et à long terme.