Intervention de Éric Alauzet

Réunion du 17 octobre 2012 à 9h15
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Ce programme constitue l'un des rares budgets à augmenter, de 1,5 %.

Si une compensation est accordée à la centrale de Fessenheim au titre des travaux qu'elle a réalisés en 2011, les travaux prévus en 2013, de l'ordre de 200 millions d'euros, ne devraient-ils pas également être compensés ?

Je salue ceux de mes collègues qui se sont efforcés de faire connaître le véritable prix de l'électricité : comme l'a montré le sénateur Jean Desessard dans un rapport, que l'on renouvelle le parc nucléaire – ce que je ne souhaite pas – ou que l'on s'oriente vers d'autres scénarios, ces deux solutions coûteront très cher, ce qui peut malheureusement nous conduire à devoir ou à vouloir nous accommoder du parc existant, avec les risques que cela comporte. Qui plus est, le débat pour ou contre le nucléaire est dépassé et nous empêche d'avancer puisque l'on finira forcément par cesser d'utiliser cette énergie fossile. Il nous faut donc préparer l'après-nucléaire sans quoi la France risque de prendre du retard au détriment de la compétitivité économique de son industrie.

En attendant qu'une stratégie globale soit définie à la suite de la conférence énergétique, nous pouvons d'ores et déjà nous engager avec détermination dans la construction et la rénovation de logements économes en énergie – activités créatrices d'emplois locaux et bénéfiques tant sur le plan social qu'environnemental.

Il nous faut également éviter que la question énergétique n'écrase d'autres enjeux environnementaux, tels que la biodiversité.

Enfin, la réussite de cette politique énergétique suppose sa décentralisation.

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