Il y a également un lien avec la supraconductivité : on pourrait stocker dans des anneaux en circuit fermé dans lesquels les électrons tourneraient en rond, sans perte ; on pourrait récupérer l'énergie ensuite.
S'agissant des pointes de consommation, elles ont lieu à 19 heures en hiver et plutôt à midi en été. Elles sont passées de moins de 80 000 MW en 2001 à plus de 100 000 aujourd'hui, alors que la consommation n'a dans le même temps progressé que de 5 ou 6 %. Cette évolution découle du choix fait par notre pays du chauffage électrique, à l'origine de la « thermosensibilité » de notre consommation d'électricité : en France, un degré de moins en température, c'est 2 300 MW de plus. Nous pouvons nous consoler en constatant qu'en dépit de son choix de privilégier le chauffage au gaz, l'Allemagne a craint autant que nous de ne pas pouvoir faire face à la période de grand froid de février dernier – d'autant que Gazprom avait indiqué qu'il alimenterait d'abord Moscou avant de mettre du gaz dans les tuyaux.