Point n'est besoin de mimer ce qu'avait fait Mme Touraine en séance publique en brandissant la liste des investissements non financés pour reconnaître qu'il y a aujourd'hui des hôpitaux en souffrance – comme celui d'Argenteuil dans le Val-d'Oise – qui attendent des fonds promis depuis longtemps. Il sera difficile à l'État d'être de tous les rendez-vous, tant le nombre de promesses à honorer est astronomique. Mais ne pas vouloir aujourd'hui investir un montant, d'ailleurs mesuré, dans les hôpitaux publics, c'est signer leur arrêt de mort.