Avant de donner la parole à Mme la ministre pour répondre aux différents orateurs, je veux faire référence aux travaux les plus récents de la commission des affaires culturelles et de l'éducation. Nous avons auditionné M. Denis Masseglia, président du comité national olympique et sportif français, ainsi que MM. Jean Gachassin, président de la fédération française de tennis, et Gilbert Ysern, directeur général de la fédération, mais c'est moins sur la première audition que je voudrais vous interroger – encore qu'il y aurait certainement des choses à dire – que sur la seconde.
Il existe aujourd'hui un risque réel que le tournoi de Roland-Garros ne soit plus diffusé sur les chaînes de l'audiovisuel public, puisque les trois lots du marché lancé par la fédération n'ont pas encore trouvé preneur. Cette question n'a pas de rapport direct avec les crédits du ministère des sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative, mais elle concerne le budget de l'État. Nos concitoyens, qui contribuent au financement de France Télévisions via l'impôt – puisque l'entreprise publique bénéficie d'une dotation de l'État – et, surtout, via la redevance audiovisuelle, souhaiteraient peut-être profiter de la diffusion d'un grand tournoi comme Roland-Garros sur les chaînes de l'audiovisuel public. Cette question est d'autant plus importante que les grands opérateurs privés historiques n'ont pas voulu concurrencer France Télévisions ou, tout du moins, n'ont pas encore fait part de leur intérêt pour le moment.