Vous nous donnez des leçons à longueur de discours mais vous oubliez de rappeler qu’entre 2002 et 2012, vous n’avez pas été capables, alors même que la situation économique de notre pays, du moins jusqu’en 2008, était bonne, de réduire les déficits. Vous avez au contraire laissé déraper le déficit de la Sécurité sociale.
Vous prétendez trouver des vices cachés, vous dénoncez l’étatisation du système mais vous oubliez de rappeler que, pour la première fois, le sous-ONDAM de la médecine de ville sera supérieur à celui de la médecine hospitalière. Cela signifie que l’année prochaine, les dépenses liées à la médecine de ville progresseront de 2,4 % et celles liées à l’hôpital de 2,3 %, sans que nous cherchions à aucun moment à opposer les uns aux autres, contrairement à vous qui n’avez que cette préoccupation à la bouche : opposer la médecine de ville à l’hôpital, l’hospitalisation privée à l’hospitalisation publique…