En tant que lorrain, je ne peux que partager les préoccupations de notre collègue Christian Hutin. Pour prendre la mesure de l'ampleur du drame, il faut savoir que l'on s'attend à 100 000 décès d'ici à 2025. Il faut souligner que la précarité des conditions de travail et l'insuffisance des effectifs de l'inspection du travail ont aussi contribué à ce drame. Au moment où nous nous battons pour préserver la sidérurgie, il est temps de reconnaître le sacrifice de ceux qui ont donné leur santé, voire leur vie, pour produire la richesse de notre pays.