Madame la ministre, votre projet de loi de financement va à l’encontre de ces déclarations.
D’autre part, la contribution des complémentaires santé, à hauteur de 150 millions d’euros, engagée il y a un an en faveur du développement des nouveaux modes de rémunération, en particulier pour les médecins traitants – c’était un engagement conventionnel – est à l’ordre du jour et compromet la poursuite de l’engagement de ces complémentaires santé.
Il y a aussi les décotes de tarif pour les radiologues et les biologistes, la maîtrise médicalisée, la baisse du prix des génériques, qui devrait être couplée au déplafonnement de la remise à 17 % par souci de transparence, afin que les baisses ne soient pas supportées uniquement par l’officine. Je rappelle le rôle important de santé publique que jouent les pharmacies d’officine, essentiellement en milieu rural.