…de la baisse du quotient familial, ou de la fiscalisation des contrats collectifs. Je crois même que certains membres de votre majorité voudraient aussi mettre en place une CSG progressive sur les revenus. Comment ne pas parler de matraquage fiscal ?
Que penser de votre attitude, madame la ministre, quand vous détournez les fonds créés pour la prise en charge de la dépendance pour les affecter au fonds de solidarité vieillesse, ou quand vous menez une politique familiale que vous assimilez de plus en plus à une politique sociale et qui frappera de nombreuses familles déjà soumises à la pression fiscale, avec des baisses de quotient familial, de l’allocation de base de la prestation d’accueil du jeune enfant, du complément de libre choix d’activité, entre autres ? Vous allez jusqu’à créer de nouveaux prélèvements sur l’assurance-vie, les PEA et les PEL au détriment du pouvoir d’achat, en pénalisant l’épargne longue, l’épargne en actions, puisque le taux accordé sera celui en vigueur au moment de la clôture du plan, avec une rétroactivité au 26 septembre 2013 alors que nous n’avons pas encore voté cette mesure.
Comment pouvez-vous être encore crédible, madame la ministre, auprès des agriculteurs quand vous instaurez un mode de financement des mesures de revalorisation des retraites agricoles qui pèsera uniquement sur les agriculteurs – 300 millions d’euros – et non sur la solidarité nationale, comme l’avait indiqué le Président de la République ? Vous allez jusqu’à augmenter les prélèvements sociaux des exploitants sous forme sociétaire et à ponctionner les réserves de la MSA. Ce n’est pas ce qu’attendent nos amis agriculteurs sur les territoires.