Un dialogue avec les syndicats de médecins a été organisé sur cette question. Néanmoins, notre objectif est d'atteindre le taux de 85 % de substitution pour les génériques. Il s'agit d'un impératif national qui nécessite la mobilisation de tous les professionnels : les pharmaciens doivent utiliser la disposition « tiers payant contre générique » prévue par leur convention et les médecins doivent limiter la prescription du non-substituable. C'est pourquoi l'inscription manuscrite, même si elle peut apparaître comme une tracasserie administrative, marque la participation des praticiens à l'effort commun. Il nous semble nécessaire que le refus du générique soit un acte délibéré et l'inscription informatique serait une facilité susceptible de générer des abus.