L'improvisation qui a conduit à proposer cet article, s'agissant de la procédure dûment encadrée d'autorisation de mise sur le marché et dans un contexte d'attention accrue à la sécurité du médicament, est dangereuse. Certes, une décision récente portant sur une maladie gravement invalidante renchérit considérablement la prise en charge des patients en secteur hospitalier, qui faisait auparavant l'objet d'un accommodement. Mais le cas du produit évoqué, qui a permis d'améliorer le traitement du cancer et s'est révélé remarquablement efficace contre une maladie dégénérative qui constitue la première cause de cécité, est tout à fait particulier. Si nous sortions du cadre spécifique dans lequel les recommandations temporaires d'utilisation étaient jusqu'à présent délivrées, nous le regretterions amèrement et nous pourrions être appelés à rendre des comptes.
Je soutiens donc l'amendement de suppression.