Je tiens à protester contre l'organisation de cette réunion : il n'est pas admissible que nous n'ayons pas un vrai débat de politique étrangère en séance plénière. C'est abaisser la voix de la France et c'est même insulter le ministre des affaires étrangères que de le traiter ainsi. Il s'agit d'un budget régalien qui suppose autre chose qu'une série de questions qui vont être « évacuées » en quelques minutes. La conférence des présidents se trompe. La situation internationale étant ce qu'elle est, nous devons débattre des affaires étrangères, j'y insiste, en séance publique.