Dans le cadre de la politique de redressement économique voulue par le Président de la République et mise en oeuvre par le Gouvernement, les moyens d'influence du ministère des affaires étrangères doivent venir appuyer certains secteurs stratégiques pour la France : le tourisme, la recherche, les filières industrielles d'excellence, l'innovation.
Pour relever le défi de l'attractivité économique de la France, nous disposons du premier réseau culturel au monde. Vous avez décidé d'en faire évoluer la cartographie afin, notamment, que nous soyons plus présents dans les pays émergents. Notre langue constitue aussi un atout, notamment en Afrique, où l'on comptera bientôt 700 millions de francophones.
La diplomatie culturelle permet, au travers des instituts français et du corps diplomatique, de faire entendre la voix de la France dans un espace mondialisé. La culture française est un outil d'influence et un atout économique majeur, d'ailleurs envié.
Monsieur le ministre, la diplomatie culturelle doit servir la diplomatie économique, dont vous avez fait la première priorité. Elle fait partie de la stratégie globale d'influence de la France à l'étranger au travers de l'économie, de la culture, de l'éducation et de la science. Quels objectifs le Gouvernement a-t-il fixés aux opérateurs placés sous votre tutelle afin de participer au développement de l'attractivité économique de notre pays ? Quelles directives leur a-t-il données ? En matière de diplomatie économique, les opérateurs comme Ubifrance, la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (COFACE), l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII) et les missions économiques sont placés sous la tutelle du ministère de l'économie et des finances. Comment les deux ministères coopèrent-ils ? Comment opérateurs économiques et réseau de coopération culturelle travaillent-ils ensemble au service de l'objectif économique ? Quel bilan dressez-vous de votre action sur ce point depuis un an ?