Merci, monsieur le ministre, pour ce budget qui décline à l'international les priorités nationales que sont l'éducation, la sécurité et le redressement économique, grâce à la nouvelle stratégie de diplomatie économique, si importante pour notre balance commerciale et qui commence de porter ses fruits.
Les crédits consacrés à l'enseignement français à l'étranger représentent près d'un cinquième du budget global de la mission « Action extérieure de l'État ». Je me félicite que le projet de budget mette l'accent sur la diversification de cet enseignement, avec des programmes comme le « Label FrancÉducation » ou FLAM (Français langue maternelle), qui permettront que davantage de jeunes aient accès à une éducation française de qualité. Mme Conway-Mouret a fait des propositions intéressantes en ce domaine.
Le nouveau système de bourses est plus juste et plus transparent. Des injustices demeurent toutefois, qui seront corrigées. L'une des solutions ne serait-elle pas de proroger les mesures d'atténuation, de façon qu'aucune famille ne puisse perdre plus de 20 % d'une année sur l'autre et n'ait donc pas à subir de choc financier aussi brutal ?
Plafond d'emplois, immobilier, pensions civiles, autant de postes susceptibles de faire exploser les frais de scolarité, alors même que les bourses se réduisent. Comment faire pour enrayer l'envolée de ces frais ?
Que prévoit le projet de budget pour que, à l'étranger, les élèves en situation de handicap puissent eux aussi être accueillis de manière satisfaisante ?
La loi pour l'enseignement supérieur et la recherche, adoptée en juillet dernier, vise à attirer dans les universités françaises non seulement les étudiants étrangers, mais aussi les jeunes Français de l'étranger. Cela pourrait-il faire partie des missions de Campus France ? Des moyens budgétaires sont-ils prévus ?