Le comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques de l'Assemblée nationale a pointé un manque de visibilité de nos services à l'étranger, notamment pour les entreprises qui souhaiteraient investir en France ; il convient de lutter contre cette faiblesse.
Plutôt que de disposer d'une politique de visas non ciblée, il faudrait attirer les anciens étudiants étrangers en France qui ne peuvent rester dans l'entreprise dans laquelle ils ont effectué un stage – alors que cette possibilité est offerte pendant deux ans en Allemagne.
Mesdames et messieurs les députés de l'opposition, le ministère des affaires étrangères concourt au redressement des finances publiques et vous ne pouvez pas en même temps regretter cet effort et douter de la capacité du Gouvernement à dégager 15 milliards d'euros d'économies. Nous devons maintenir ce cap, puis réallouer des moyens supplémentaires d'ici à deux ou trois ans.