Intervention de Chantal Berthelot

Réunion du 15 octobre 2013 à 17h00
Délégation aux outre-mer

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Berthelot, vice-présidente de la Délégation, corapporteure :

À La Réunion, les filières sont globalement structurées. On donne même ce département en exemple. Pourtant, les chiffres de l'installation sont à peine plus élevés que dans les autres DOM : 41 % pour les installations aidées. Et encore, comme vous l'avez dit, le phénomène s'explique en partie par une meilleure structuration des financements bancaires. Dans ces conditions, faut-il se focaliser sur les filières ? Je me demande, pour ma part, si l'on est suffisamment clair avec le jeune, au moment où il met au point son projet d'installation sous la forme du PDE (plan de développement de l'exploitation).

Ensuite, je pense que l'on viendra, au fil du temps, à la forme sociétaire. Mais vous aviez raison de le dire : c'est sociologique. Les formes sociétaires ne sont pas innées. Ce n'est pas le choix que fera spontanément celui qui s'installe. Le monde paysan est un monde à part. Il est marqué d'individualisme, même si l'on ne peut pas parler d'individualisme forcené.

Enfin, j'aimerais revenir sur les conseillers d'accompagnement. Avez-vous quelque chose de précis à proposer ? Quel serait, selon vous, l'opérateur le mieux à même d'offrir ce temps de conseil et d'accompagnement ? Vous-mêmes, ou un autre opérateur ?

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