Intervention de Omer Roche

Réunion du 15 octobre 2013 à 17h00
Délégation aux outre-mer

Omer Roche, délégué régional de l'ASP Guyane :

En amont de l'installation, un stage de 21 heures a été intégré dans le parcours de professionnalisation personnalisé (PPP). Généralement, à l'issue de ce stage, le jeune peut présenter son projet, dans le cadre du PDE, et obtenir – ou non – une validation. Pour avoir participé à certains de ces stages, je reconnais que les jeunes présentent souvent des faiblesses. Faut-il les pénaliser malgré tout ? Pour eux, le PDE est une pièce dans leur dossier, qui leur permet de bénéficier de l'aide.

Mais allons au fond des choses. Les difficultés surviennent dans les premières années d'installation En effet, la totalité de la DJA, soit 30 000 euros, constitue pour le jeune un apport personnel, puisqu'il n'a pas d'autres sources de financement, hormis ses premières rentrées de trésorerie. En Guyane, nous avons cherché à combiner l'installation avec la modernisation. Cela permet au jeune de bénéficier d'un financement plus important dans le cadre de la mesure « modernisation » – qu'il faudra préfinancer pour en obtenir le remboursement au titre du FEADER.

Comment favoriser l'installation ? En Guyane, nous sommes passés de deux installations, en 2008, à une quinzaine d'installations. Mais pour avoir assuré un suivi administratif de ces installations, nous avons relevé un certain nombre de faiblesses qui sortent du champ d'intervention de l'ASP. Qui devrait pouvoir assurer ce suivi technique pour permettre au jeune d'avancer dans son projet ? Pour l'instant, il y a carence sur le terrain. Pour autant, nous devons continuer à installer.

Les choses semblent désormais évoluer en Guyane et nous pensons que la chambre d'agriculture, notamment, va pouvoir mettre en place les moyens nécessaires pour assurer ce suivi.

Enfin, vous avez parlé de la structuration des filières, concernant le choix des productions dans le cadre des PDE. Mais faut-il obliger le jeune à rentrer dans le cadre d'un plan ? La liberté de production existe. Y a-t-il un plan général des filières ? Non.

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