Intervention de Chantal Berthelot

Réunion du 15 octobre 2013 à 17h00
Délégation aux outre-mer

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Berthelot, vice-présidente de la Délégation, corapporteure :

La réalité de l'agriculture des outre-mer est très mal perçue et très peu connue, y compris dans l'ensemble des territoires, en dehors des filières « canne » et « banane ». Dans toutes les autres filières, nous rencontrons des difficultés pour pérenniser les outils mis à notre disposition dans une vraie vision de développement. Par exemple, l'ODEADOM peut se contenter d'assurer trois ans d'accompagnement technique, sans se préoccuper de l'état du marché ni d'un éventuel manque de coordination ou de pilotage. Dans ces conditions, les structures économiques n'arrivent pas à jouer leur rôle d'organisation des filières. Sur les quatre départements d'outre-mer, le constat est amer. Sauf à La Réunion, nous ne pouvons pas être assurés que nos agricultures bénéficieront d'un accompagnement durable.

J'ai deux questions :

Premièrement, que pourriez-vous nous dire des installations hors DJA ? Quelles sont les raisons qui font qu'elles sont de plus en plus nombreuses ?

Deuxièmement, que penseriez-vous de la BPI, en tant que partenaire financier ? Il n'est pas prévu qu'elle intervienne dans le secteur agricole. Cela dit, il y a, à la BPI, une structure particulière pour les DOM. Ne pourrait-elle pas assurer un accompagnement, notamment auprès des jeunes agriculteurs ? Ceux-ci manquent en effet de partenaires financiers, dans la mesure où leurs structures financières ne répondent pas aux critères des banques traditionnelles. Un établissement comme la BPI ne pourrait-il pas remplir ce rôle ? Je sais que vous n'avez qu'un avis d'opérateur, et que vous n'êtes pas spécialistes, mais j'aimerais avoir votre avis.

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