Lorsque le comité de suivi, qui est composé de parents, de représentants des collectivités locales, de représentants des personnels et de personnalités qualifiées, et qui dispose de toutes les études de l'administration de l'éducation nationale, rendra en décembre les conclusions de ses travaux, nous suivrons ses recommandations, qu'il s'agisse de la maternelle ou des transitions entre le moment scolaire et le moment périscolaire. Nous regarderons comment cela s'est passé là où cela s'est bien passé, et pourquoi, et nous regarderons aussi ce qui est arrivé là où cela s'est moins bien passé. Nous ferons en sorte que chacun puisse profiter des bons exemples, car certains demandent de l'aide, je le sais par les associations d'élus, et que l'on évite des erreurs que certains, de bonne foi, ont pu commettre parce que ce n'est pas une réforme facile et qu'elle demande un effort.
Sur la pérennisation des aides, je comprends votre inquiétude. Ce sont les mêmes montants que l'année dernière. La non consommation des 250 millions – vous me dites que 190 millions seulement l'ont été, et ce sont à peu près nos chiffres – vient du fait que les aides sont individualisées, le montant étant multiplié par le nombre d'enfants concernés. Vous mesurez donc l'effort qui est fait. Il faut être raisonnable. Le président de l'Association des maires de France avait évalué le coût à 150 euros par élève. D'autres ont parlé de 450euros. C'est déjà bien, 150 euros, vous verrez. Évidemment, j'en suis conscient, la situation n'est pas la même pour ceux qui avaient déjà organisé des choses et pour ceux qui n'ont rien, mais l'un des grands avantages de la réforme, c'est de montrer qu'à certains endroits il n'y avait rien. Nous sommes obligés de nous y mettre, et c'est un effort national. Ce n'est pas simplement un effort financier ou un effort d'organisation : c'est un effort considérable, d'intérêt général, pour les enfants, et un effort mené dans la concertation, comme on l'a vu. Il engage donc aussi les forces de l'esprit, même si nous sommes aujourd'hui dans une discussion budgétaire, et cela ne fait pas tant de mal que cela au pays.
Je suis désolé de n'avoir sans doute pas répondu totalement aux uns ou aux autres. Il y avait de nombreuses questions et j'ai essayé de me concentrer sur les sujets qui sont revenus le plus souvent.
M. Patrick Bloche, président de la commission des affaires culturelles. Monsieur le ministre, je vous remercie de votre intervention et de la manière dont vous avez appréhendé les sujets que nous avons souhaité aborder ce matin.