Intervention de Sandrine Mazetier

Réunion du 18 octobre 2012 à 14h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mazetier, Rapporteure spéciale :

On ne ressuscitera pas la police de proximité sous ce nom, ni surtout sous la forme qu'elle a connue par le passé. D'abord parce que la précédente majorité, après l'avoir stigmatisée, en aura cependant rétabli des variantes, sous des appellations diverses. Ensuite parce que la problématique n'est plus la même qu'à l'époque de sa création : aucun rapprochement n'avait alors été opéré entre la police et la gendarmerie, aujourd'hui englobées dans la mission commune Sécurité. Certaines unités, telles que les unités territoriales de quartier (UTEQ), assurent la sécurité de proximité de nos concitoyens. Les personnels administratifs, dont on salue trop peu le rôle, contribuent aussi à la mission de sécurité en déchargeant, quoiqu'encore insuffisamment, policiers et gendarmes de tâches non directement opérationnelles et en leur permettant ainsi d'être davantage présents sur le terrain. Enfin, comme je l'ai dit, la nouvelle politique de sécurité publique privilégie l'ancrage local, l'élaboration de diagnostics partagés et la mise en commun des moyens dans le cadre de partenariats entre les acteurs locaux – police, gendarmerie, justice, entreprises publiques, bailleurs sociaux et, bien sûr, collectivités territoriales.

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